lundi 2 mars 2015

#48. Greyness and electronic exam.

Semaine du lundi 23 février au dimanche 1er mars


          Cette semaine a une nouvelle fois été placée sous le signe de la grisaille. Niveau météo, les journées ont toutes été plus ou moins les mêmes : ciel gris et bruine. Un temps à rester chez soi ! Je sens d'ailleurs que le beau temps n'est pas pour tout de suite... 




          Point positif quand même, les températures se sont un peu réchauffées (avec une moyenne de 3/4 degrés désormais) ce qui a enfin fait fondre le verglas ! J'ai pu un peu ressortir mon vélo sans manquer de tomber tous les 3 mètres. A noter aussi que les jours rallongent vraiment très vite : on gagne en moyenne 2 ou 3 minutes chaque matin et chaque soir. En ce moment, le jour se lève donc entre 7h et 7h30 et se couche entre 18h et 18h30.

          Côté université, mercredi, j'ai eu l'extrême bonheur de passer mon premier examen du semestre. C'était assez particulier car ce n'était pas un examen classique, sur papier, avec stylo, à un horaire déterminé. Non, là, il s'agissait d'un electronic exam, spécialité finlandaise j'imagine. L'examen se passait donc sur ordinateur, à l'horaire que l'on a soi-même choisi (on a environ deux semaines, et on peut passer à l'heure qu'on veut, le jour qu'on veut -même le dimanche !-). J'avais donc opté pour ce mercredi après-midi... Mais alors passer cet examen a un peu relevé du parcours du combattant. Première étape : trouver le bâtiment, et surtout la bonne porte. J'ai dû aller demander de l'aide après en avoir fait trois fois le tour. Deuxième étape : laisser absolument toutes ses affaires dans un casier, car aucun effet personnel n'est autorisé dans la salle... Et bien sur, le casier fermait avec une pièce de 1€ et je n'avais pas de monnaie. Heureusement, j'ai pu échanger ma pièce de 2€ à une autre étudiante. Troisième étape : entrer dans la salle. Là encore, rien de simple. La salle s'ouvre avec nos cartes étudiantes, et il faut rentrer un par un, histoire que chacun ai passé sa carte. Sauf que bien sur, ma carte n'ouvrait pas la porte (je ne l'avais pas activée ou que sais-je). J'ai donc du rentrer avec un autre étudiant, alors qu'il était écrit en gros sur la porte que c'était interdit... Quatrième étape : passer l'examen, dans une salle à peine éclairée, où les claviers finlandais ont un "ö" à la place du "m", et un compteur qui vous indique le temps restant en gros sur l'écran. Pas du tout perturbant. Bref, si j'ai raté cet exam, j'aurai des circonstances atténuantes. Enfin dans tous les cas je ne m'inquiète pas trop, car en Finlande, on a le droit de repasser les examens 2 fois ! Mais je sais aussi que je vais avoir droit à un autre electronic exam, pour une autre matière... En espérant que cela soit un peu plus simple cette fois là (même si je n'ai toujours pas compris où était la porte du bâtiment... !)


          A part ça, jeudi soir je me suis rendue à l'anniversaire d'une copine Erasmus où j'ai été témoin d'une scène assez mémorable. En effet, l'une des habitantes de l'étage avait fermé sa porte et oublié sa carte à l'intérieur et était donc condamnée à payer 60€ pour se faire ouvrir la porte.... à moins de trouver une autre solution pour ouvrir cette porte. C'est donc à ce moment là que je vois tout un groupe d'erasmus armés de spatules et couteaux s'attaquer à la boite au lettre de la porte, l'idée étant de la démonter afin de passer la main pour ouvrir de l'interieur. Sans tournevis l'opération semblait un peu mal partie, et effectivement, le seul résultat a été une boîte au lettre déformée sur une porte toujours close. Résultat, il a bien fallu se résoudre à appeler le service d'urgence, ce qui n'a pas été simple non plus (il a bien du falloir répéter 10 fois l'adresse à la dame au bout du fil, sans garantie qu'elle avait compris !). 

          Le reste de ma semaine a été fort calme, toujours rythmé par mes séances de sport (j'y vais désormais quasiment tous les soirs en semaine et le samedi en début d'après-midi), révisions, lectures, films... Je profite bien du rythme paisible de l'année Erasmus, n'étant pas trop dans le délire "bande erasmus qui sort tous les soirs", on ne se refait pas !


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